Il était une fois le couscous

couscous média

Illustration par Adil Meslouhi

Trait-d’union

Véritable symbole de convivialité le couscous est un plat qui rassemble (même les Avengers, quel exploit). Madeleine de Proust pour certains, rituel de fin de semaine pour d’autres, il dépasse les frontières, les générations et les classes sociales. Tantôt revisité, décliné à foison, seules ses graines restent intactes et voyagent à travers le temps.

Une histoire qui remonte à plusieurs siècles déjà

Rabelais évoquait dèjà le couscous dans ses romans au 16ème siècle, période pendant laquelle François 1ER et Souleiman le magnifique scellaient leur alliance contre Charles Quint. Un plat qu’il décrivait comme « un coscosson à grand renfort de potage ».

L’étymologie du mot couscous provient du berbère « Sekssou » qui se traduit par « rouler de la semoule ».  2 types de semoules plus exactement, petite et grosse pour en tirer des graines qui seront cuites ensuite à la vapeur.

Un plat résolument nord africain

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Ce plat originaire d’Afrique du nord s’est au fil des années très largement répandu. On retrouve des déclinaisons grecques, turques, maltaises, albanaises, sardes et siciliennes. La Sicile accueille d’ailleurs chaque année un festival du couscous.

Il fait partie des plats étrangers les plus dégustés dans le monde. Les diasporas maghrébines en sont les meilleurs ambassadeurs et ont largement participé à le rendre aussi célèbre à l’international.

L’UNESCO a inscrit le couscous comme patrimoine culturel immatériel à l’issue d’une demande conjointe du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie et de la Mauritanie.

La cuisine fédère, rassemble, réconcilie, elle accompagne toutes les grandes étapes de la vie.

La légende dit qu’il y a autant de couscous que de familles.